Diplomatie économique et investissements en Afrique : Paris accueille avec enthousiasme la Première Dame de Gambie - Copier
À l’initiative du Président de la CICP, Freddy ZANGA, S.E. Mme Fatoumatta BAH BARROW était l’invitée d’honneur d’un dîner de gala organisé à Paris sur le thème « Diplomatie économique et investissements en Afrique ». Reportage.
Propos recueillis par Bruno FANUCCHI pour AfricaPresse.Paris (APP)
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S.E. Mme Fatoumatta BAH BARROW, Première Dame de la République de Gambie, acceuillie à Paris par Freddy ZANGA, Président de la CICP. (Photo © BF/APP – CLIQUER SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR
« Ensemble, on est plus fort », ne cesse de répéter Freddy ZANGA, le Président de la CICP (Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion), qui se plaît depuis plusieurs années avec un petit groupe d’amis fidèles, amoureux de l’Afrique, à développer les synergies pour travailler en réseaux de manière plus efficace au développement du Continent.Son organisation recevait ainsi samedi soir 26 avril à Paris, au Novotel de la Porte d’Orléans, une invitée d’honneur en la personne de S.E. Mme Fatoumatta BAH-BARROW, Première Dame de la République de Gambie, faisant escale à Paris, avant de se rendre mardi sur le Rocher à l’invitation du Prince ALBERT de Monaco, pour un autre dîner de bienfaisance. « Celui-ci sera pour la CICP, qui y sera représentée, s’empresse d’ajouter M. ZANGA, comme une consécration et le couronnement de plusieurs années d’efforts. Nous entrerons cette semaine dans la cour des grands ». Dont acte !À l’écoute de tous, la Première Dame est venue parler de son pays et bien entendu de sa Fondation qui s’occupe des plus démunis. Ex-colonie britannique devenue indépendante en 1965, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest (11 300 km2) – enclavé dans le Sénégal – ne compte que 2 millions d’habitants et une très courte façade maritime sur l’Atlantique avec le port de Banjul, la capitale.
Leader de l’opposition au régime du Président JAWARA issu d’un coup d’État, Adama BARROW a été démocratiquement élu président en décembre 2016 et investi le 19 janvier 2017.
Pays anglophone ayant intégré le Commonwealth, la Gambie cherche cependant à diversifier ses contacts sur la scène internationale et à attirer les investisseurs européens. C’est dans ce contexte que s’inscrit la tournée européenne de la Première Dame qui veut participer à sa manière plus activement au développement économique du pays.Courtes vidéos à l’appui, elle met ici en avant le travail de sa Fondation (https://fabbfoundation.gm) qui se consacre à l’amélioration des moyens de subsistance des Gambiens, en offrant par exemple chaque année des cadeaux au nouveau premier-né des principaux hôpitaux du pays, en accordant des bourses aux jeunes étudiants ou en participant financièrement à des programmes de forage d’eau. Autant de réalisations concrètes qui s’avèrent fort utiles.
La cantatrice lyrique Lydie PACE chante en l’honneur de la Première Dame de Gambie. Photo © BF/APP – CLIQUER SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR.
« Mutualiser la communication
des entreprises »
Après les discours d’ouverture et de bienvenue, la soirée commence vraiment par un récital de Lydie PACE, unique cantatrice lyrique de Centrafrique. Elle va chanter en l’honneur de la Première Dame plusieurs « négro spirituals », mais aussi quelques extraits de son répertoire classique comme Carmen de Bizet ou plusieurs œuvres de Puccini. Ce récital est un vrai régal et lance véritablement la soirée, qui se veut une soirée d’échanges d’expériences, de réseautage et de remise de prix.« Nous montons actuellement en puissance car nous voulons donner de la voix aux entreprises africaines. Le but de la CICP est désormais de mieux se faire entendre et de compter sur la scène internationale. Ce soir, avec la collaboration de tous et de chacun, nous commençons ainsi à mettre les petits plats dans les grands », assure encore Freddy ZANGA.
Il en profite pour donner quelques-uns des prochains rendez-vous internationaux où l’on pourra retrouver la CICP comme le Sommet de l’agro-industrie à Casablanca (Maroc) du 19 au 26 mai ou un Forum économique qui se prépare à Bangui (Centrafrique) du 22 au 24 octobre.
Car, ajoute-t-il pour conclure, « notre démarche est simple, c’est de mutualiser la communication des entreprises. La CICP , c’est avant tout une convergence d’énergie sur le plan financier comme sur le plan des expertises et des mises en relation d’affaires ».
Puis les témoignages vont se succéder de gens qui sont à la manœuvre depuis longtemps au côté du maître d’œuvre de cette soirée. Comme Jean-François LE BLANC de HAUTEVILLE qui se définit lui-même comme un « lobbyiste » se voulant discret mais efficace car il connaît bien l’Afrique. Se partageant entre Paris, Londres, Monaco et Dubaï, il s’est spécialisé dans la levée de fonds et s’enorgueillit de « ne jamais endetter les pays » pour lesquels il travaille. Avec toujours pour ligne de conduite de « développer des synergies entre des entreprises occidentales et des entreprises en voie de développement africaines ».Aujourd’hui Président de l’Association gabonaise des agents immobiliers, Philippe CHANDEZON a accepté de parrainer cette soirée qui a pour thème : « Diplomatie économique et investissements en Afrique ». Ce Français a un parcours original : cela fait 41 ans qu’il vit en Afrique et notamment à Libreville, où il est depuis longtemps une personnalité incontournable et respectée du monde des affaires.
Car sa règle d’or a toujours été de refuser de s’associer à des politiques, des affairistes ou des opérateurs économiques qui – et ils sont hélas nombreux en Afrique – ont un certain penchant pour les malversations destinées à « détourner les subventions ou l’argent public » pour leurs profits personnels. Même si – il faut le dire aussi – le Continent noir n’est pas le seul a être parfois victime d’une corruption généralisée !
Pour sa longue contribution au développement de l’Afrique, il sera distingué et se verra remettre un « diplôme d’honneur » de la CICP par la Première Dame en personne.
La Première Dame de Gambie remet un diplôme d’honneur à Philippe CHANDEZON. Photo © BF/APP – CLIQUER SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR.
« L’Afrique a besoin
de tous ses enfants »
Dans l’immobilier elle-aussi, MmePatricia GUERRIER, Franco-ivoirienne, est PDG de l’agence ISIS (Ivoire Services Immobiliers Spécialisés) s’est lancée depuis 2005 dans la promotion d’ « un immobilier innovant et d’excellence » qui soit à l’honneur et reconnu non seulement en Côte d’Ivoire mais sur le plan international. D’où de nombreux prix reçus depuis.
Forte de cette expérience et de cette reconnaissance professionnelle, elle propose ainsi à la Première Dame ses talents et son savoir-faire pour participer elle-aussi à la « construction de la Gambie ».Président de la Confédération générale des PMI du Tchad et PDG du Groupe Sultan, Fadoul SULTAN GASSIM est présent à cet événement visant à créer des synergies entre Africains des quatre coins du Continent, sans oublier hommes et femmes d’affaires des différentes diasporas. À tous, il donne rendez-vous à N’Djamena pour un grand événement économique prévu en mars prochain.
Le jeunesse est aussi bien représentée en la personne de Raïssa DZENTIMA, Première Dauphine de Miss Diaspora RDC, qui souligne que « l’Afrique a besoin de tous ses enfants car tout est à reconstruire dans nos pays » et encourage les investisseurs de la diaspora à s’engager car « c’est
aujourd’hui que vous devez agir pour le Continent ».
« Allons construire des routes,
des écoles, des hôpitaux... »
Dernier intervenant, Stéphane TIKI souligne à juste titre devant la Première Dame que l’« on a besoin en Afrique des acteurs économiques européens ou français qui viennent sur le Continent parce qu’ils aiment le Continent et font du gagnant/gagnant ».
Porte-parole du Groupement du Patronat francophone, il représente – comme il le souligne lui-même – « deux millions de PME que l’on installe dans tous les pays où l’on parle français : 80 pays, dont 29 du continent africain » et rencontre au gré de ses déplacements en Afrique chefs d’État ou de gouvernement « pour faire comprendre à ceux qui nous dirigent que la politique a besoin de l’économie car c’est l’entreprise qui crée des emplois ».
« Quel est le Continent qui apporte aujourd’hui de la valeur ajoutée ? C’est l’Afrique, le continent d’aujourd’hui et de demain !, ajoute-t-il. Cela, nous devons en prendre conscience nous-mêmes ». D’où son appel pressant à supprimer les visas entre pays d’Afrique et à instaurer « une libre circulation des biens, des personnes et des capitaux sur le Continent » comme le souhaite la ZLECAF.Avant de rendre un dernier hommage à la Première Dame qui « fait un travail titanesque pour améliorer le quotidien des plus démunis de ses compatriotes », qui « fait énormément pour la Gambie - avec cœur, passion et ambitions - mais également pour tout le Continent ». C’est pourquoi, conclut-il sous les applaudissements, « je vous demande les amis d’aller l’aider. Allons en Gambie construire des routes, construire des écoles, construire des hôpitaux... C’est de cela que l’Afrique a besoin ».
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RÉSERVEZ LA DATE !LA XVIIIe CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS AFRICAINS DE PARIS (CAAP 18) se tiendra le MERCREDI 21 MAI 2025, à partir de 17 h, au Conseil supérieur du Notariat, 60 boulevard de La Tour-Maubourg, 75007 Paris, sur le thème :
« QUELS SONT LES AVANTAGES DE L’OHADA*
POUR LES 17 PAYS ADHÉRENTS D’AFRIQUE ? »Avec la participation au panel de S. E. M. Ahmad MAKAILA, Ambassadeur du TCHAD.
Et la présence effective de S. E. M. Isaie KUBWAYO Ambassadeur du BURUNDI* L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) est une organisation intergouvernementale créée le 17 octobre 1993 à Port-Louis (Île Maurice) par le Traité relatif à l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique. Elle regroupe aujourd’hui 17 États membres, principalement d’Afrique francophone, et vise à harmoniser le droit des affaires pour garantir la sécurité juridique et judiciaire, stimuler les investissements et favoriser le développement économique en Afrique>>> Candidats panélistes experts et entreprises sponsors souhaitant participer, faites-vous connaître auprès de : contact@africapresse.paris